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Kamis, 13 Februari 2014

Qualifiée pour la Coupe du monde 1966, la France tombe dans un groupe relevé et ne parvient pas à

Article détaillé : France à la Coupe du monde 1966.
La France connaît nombre de désillusions au cours des années 1960. Elle ne parvient pas à se qualifier pour la Coupe du monde de football de 1962. Placée dans le groupe 2 des éliminatoires, elle termine à égalité de points avec la Bulgarie à la première place. Un match de barrage est disputé à Milan en Italie. La France s'incline (1-0), sur un but contre son camp d'André Lerond37.
Après avoir éliminé successivement l'Angleterre puis la Bulgarie, l'équipe de France échoue au stade des quarts de finale de l'Euro 1964, battue par la Hongrie (1-3,1-2).
Qualifiée pour la Coupe du monde 1966, la France tombe dans un groupe relevé et ne parvient pas à franchir le premier tour. Après un match nul contre le Mexique (1-1), les Français s'inclinent face à l'Uruguay (1-2) et l'Angleterre (0-2), future championne du monde.
L'Euro 1968 s'avère également décevant : la France, pourtant victorieuse de son groupe comprenant la Belgique, la Pologne et le Luxembourg, est arrêtée en quarts de finale par la Yougoslavie avec une défaite (1-1,5-1) à Belgrade38.
La France touche vraiment le fond quand elle est défaite à domicile (1-0) par les amateurs norvégiens le 6 novembre 1968 en match qualificatif pour la Coupe du monde 197039 et qu'elle sombre (5-0) face à l'Angleterre le 12 mars 1969 à Wembley40. La France ne se qualifie ni aux coupes du monde de 1970 et 1974, ni au championnat d'Europe de 1972. Lors des éliminatoires du championnat d'Europe de 1976, les Français terminent troisièmes de leur groupe de qualification, derrière la Belgique et la RDA.
Les « quatre glorieuses »[modifier | modifier le code]
Articles détaillés : France à la Coupe du monde 1978 et Championnat d'Europe 1980.

Après la Coupe du monde, la France prend part en octobre 1958 aux huitièmes de finale de la

Articles détaillés : France à la Coupe du monde 1954, France à la Coupe du monde 1958, Match Brésil - France (1958) et France au Championnat d'Europe 1960.
Organisée autour des survivants de l'avant-guerre, notamment Darui et Ben Barek, l'équipe de France intègre très vite une nouvelle génération talentueuse, Baratte, Marche, Cuissard, Prouff. Cette équipe obtient une victoire de prestige (4-0) en Tchécoslovaquie en 1948, mais rate de peu la qualification au mondial brésilien de 1950, éliminée par la Yougoslavie, au terme d'un match d'appui disputé à Florence (défaite 3-2 a. p.).
Les Bleus signent cependant quelques brillants résultats comme un match nul 2-2 en 1951 contre l'Angleterre à Highbury. Il s'en faut de très peu que l'équipe de France des Vignal, Jonquet, Baratte et Flamion soit la première équipe du continent à battre les Anglais sur leurs terres, performance que les Hongrois réalisent deux ans plus tard.
La génération dorée des Fontaine, Kopa, Piantoni, Vincent, Penverne, Wisnieski, Jonquet et Cisowski s'inscrit directement dans la suite de cette équipe de 1951. La France devient alors l'une des toutes meilleures équipes nationales, même si elle rate sa Coupe du monde en 195428,29.
À la coupe du monde 1958 disputée en Suède, l'équipe de France réalise un beau parcours en atteignant la troisième place du tournoi. Just Fontaine marque 13 des 23 buts de l'équipe française, en laquelle personne ne croit30. À la suite des victoires (7-3) contre le Paraguay, Défaite (2-3) contre la Yougoslavie et (2-1) contre l'Écosse, la France sort première de son groupe31. En quarts de finale, les Bleus ne font qu'une bouchée de l'Irlande du Nord (4-0)31. En demi-finale, disputée le 24 juin à Stockholm, la France affronte le Brésil du jeune Pelé. Alors qu'elle tient tête aux brésiliens, l'équipe de France perd son capitaine et défenseur central Jonquet, blessé. Les Français s'inclinent finalement (2-5)31. Ils terminent sur le podium grâce à un dernier succès (6-3) sur la République fédérale d'Allemagne, marqué notamment par un quadruplé de Fontaine. La France termine meilleure attaque de la compétition32.
Après la Coupe du monde, la France prend part en octobre 1958 aux huitièmes de finale de la nouvelle « coupe d'Europe des nations ». Elle élimine la Grèce (7-1,1-1) puis se défait de l'Autriche (5-2,4-2) en quart de finale. La France est choisie pour organiser la phase finale qui regroupe les quatre dernières équipes encore en lice. La France est privée de plusieurs titulaires de la coupe du monde 1958 : Kopa, Piantoni, Fontaine, Remetter et Raymond Kaelbel33. Le 6 juillet 1960, la France affronte la Yougoslavie dans un Parc des Princes dégarni (26 370 spectateurs)34. Alors qu'elle mène (4-2) à quinze minutes de la fin34, elle s'incline (4-5). Le 9 juillet 1960, la France dispute à Marseille la petite finale face à la Tchécoslovaquie. Dans un stade Vélodrome vide (9 438 spectateurs)35, la France s'incline (0-2).
Après l'Euro, la France bat la Finlande dans le cadre des éliminatoires de la coupe du monde 1962 puis concède un match nul en Pologne avant de s'incliner lourdement en Suisse (6-2). À la suite de cette défaite, deux des trois membres du comité de sélection, Alex Thépot et Jean Gautheroux, démissionnent, laissant Georges Verriest seul décideur36.
Désillusions (années 1960)[modifier | modifier le code]

France s'incline seulement trois buts à deux après prolongation23. À leur retour à Paris, le 30 mai

Lucien Laurent et Marcel Langiller à la Coupe du monde 1930
En juillet 1930, la France participe à la première Coupe du monde. En phase de poule, Lucien Laurent inscrit le tout premier but de l'histoire de la Coupe du monde face au Mexique que les Bleus battent 4-116. Mais les deux défaites (0-1) face à l'Argentine (finaliste des JO de 1928) et au Chili l'empêchent de passer le premier tour.
En 1931, l'Allemagne s'incline face aux Bleus à Colombes17, avant que l'Angleterre ne sombre le 14 mai lors d'une rencontre que les joueurs de l'équipe de France, survoltés, remportent 5-218. En juin 1932, l'équipe de France effectue une tournée dans les Balkans. Elle est défaite par la Yougoslavie le 5 juin mais remporte une victoire contre la Bulgarie quatre jours plus tard avec un quadruplé de Jean Sécember19. Enfin, l'équipe de France s'incline 6 à 3 face à la Roumanie le 12 juin20. L'équipe de France gagne également en Hollande sur le score de 5-4 en 1934 avec une équipe composée de seulement trois joueurs évoluant en Division 1 (Mattler, Liétaer et Alcazar) et huit autres joueurs qui évoluent en Division 2 Nord21.
Pourtant joueurs de Division 2, Thépot, Mairesse, Aston, Nicolas, Rio, Verriest et Keller sont sélectionnés pour la Coupe du monde de football 1934 en Italie. Lors de cette Coupe du monde, la France est opposée au premier tour à l'Autriche, qui fait partie des favoris22. Le 27 mai 1934, la France s'incline seulement trois buts à deux après prolongation23. À leur retour à Paris, le 30 mai 1934, les joueurs français sont accueillis en héros par une foule de 4 000 personnes venues leur rendre hommage24,25.
En 1938, la France organise pour la première fois la coupe du monde. Les Bleus de Mattler battent facilement la Belgique 3 à 1 avec un doublé de Jean Nicolas26. Lors du quart de finale, 58 455 spectateurs, un record, viennent encourager à Colombes la France qui rencontre l'Italie27, mais les Bleus doivent s'incliner trois à un devant les futurs vainqueurs de l'épreuve.
À la veille de la seconde guerre mondiale, l'équipe de France connait une période faste. Sur les treize matchs disputés de 1938 à 1939, elle gagne huit fois pour deux matchs nuls et trois défaites contre l'Italie à deux reprises et l'Angleterre. Les bleus se découvrent un jeune gardien de talent, Julien Darui, et un attaquant dribbleur et passeur exceptionnel, Larbi Ben Barek. Le 28 janvier 1940, la France bat le Portugal 3 à 2 pour le 46e match du capitaine Étienne Mattler qui devient recordman de sélections, c'est le dernier match de la sélection avant la défaite militaire contre l'Allemagne et l'occupation.
Génération dorée (années 1950)[modifier | modifier le code]